La Turquie en quelques mots
“Quand on rêve de la Turquie, on imagine un narghilé fumé nonchalamment en regardant la mer bleue, des bazars pleins de tapis et d’odeurs, étincelants de cuivres et de bijoux, des criques encore sauvages baignées par une eau cristalline, des steppes semi-arides sur lesquelles veillent des cimes enneigées une longue partie de l’année. En Turquie, le routard apprendra que la tulipe est originaire d’Anatolie et que l’on y trouve bien plus de cigognes qu’en Alsace…
Plus on s’écarte des sentiers battus, plus on aime ce pays : la Turquie est d’une richesse inépuisable. Du Bosphore à l’Anatolie, de la Lycie à la mer Noire, en passant par la Cappadoce, ce pays offre une incroyable diversité de paysages, de cultures et de traditions.
La gentillesse, les attentions, l’hospitalité se moquent des barrières linguistiques. Partez à la rencontre des gens du pays. Persuadés d’être des Occidentaux, les Turcs vous accueillent en cousin, et il n’y a pas à gratter beaucoup pour retrouver les trésors de l’hospitalité ottomane.
La vie, de nuit comme de jour, loin des turbulences aux frontières, s’avère douce à vivre.”
Source: guide du routard
Données générales :
- Nom officiel : République de Turquie
- Population : 80,2 millions d’habitants (estimation 2016), dont 25% a moins de 15 ans
- Superficie : 780 576 km² (presque 1,5 fois la France)
- Capitale : Ankara (plus de 4 millions d’habitants)
- Villes principales : Istanbul (14,8 millions d’habitants, Maire: Ekrem Imamoglu, le candidat du Parti républicain du peuple (CHP, kémaliste)), Ankara, Izmir (3,7 millions d’habitants), Bursa, Eskisehir, Gaziantep, Kayseri, Konya, Adana
- Langues : le turc (langue officielle), le kurde, ainsi que les langues des minorités comme l’arménien, le grec, l’arabe, le laz, le ladino, le bulgare
- Monnaie : la livre turque (Türk Lirasi: TL)
- Taux de change : 1 € vaut 20.15 TL en janvier 2023 (contre 3,9 en 2017 – 7,7 en 2020)
- Nature du régime : avec l’entrée en vigueur de la réforme constitutionnelle adoptée après la victoire du « oui » au référendum d’avril 2017, à plus de 51 % des voix, la Turquie a changé de système politique, en passant d’un régime parlementaire à un régime présidentiel
- Chef de l’Etat : Recep Tayyip ERDOĞAN (depuis 2014). Depuis avril 2017, il est devenu à la fois le chef de l’État et le chef du gouvernement. Cela vaut au poste de Premier ministre, naguère occupé par Binali Yildirim, d’être rayé de la hiérarchie politique du pays. Le président peut, entre autres, nommer les recteurs d’académie, les chefs d’état-major ainsi que le gouverneur de la Banque centrale. Dans le domaine judiciaire, le chef de l’État peut nommer douze des quinze membres du Conseil constitutionnel, ainsi que six membres du Conseil des juges et des procureurs (HSK), chargé de nommer ou de destituer les membres du personnel judiciaire
- Fête nationale : 29 octobre
- Religions : la laïcité est affirmée par la Constitution turque. 99% des citoyens sont musulmans, en majorité sunnites, mais il existe une minorité alévie (environ 20% de la population) et des minorités chrétiennes (grecs orthodoxes, rites arméniens grégoriens, syriaques, catholiques latins) et juive.
- Indice de développement humain (IDH) : Il s’agit d’un indice composé qui mesure la qualité de vie moyenne de la population d’un pays. Théoriquement, l’indice va de 0 à 1. Turquie en 2017: 0,79 (72ème rang mondial). En France par exemple il est de 0,9 en 2017
- PIB : 766 Mds USD (2018), ce qui fait de la Turquie la 17ème puissance économique mondiale
- Salaire minimum légal : 8500 TL net en janvier 2023 (contre 2324 TL net au 1er janvier 2020)
- Taux de chômage : 13,7% (décembre 2019)
- Croissance : 2,6% en 2018
- Inflation annuelle : 16,65% (juillet 2019)
- Endettement de l’Etat : 30,4% du PIB (2018)
- Principaux clients : Allemagne (9%), Irak (7,9%) (en 2014, en pourcentage des exportations turques)
- Principaux fournisseurs : Russie (10%) ; Chine (9,8%) ; Allemagne (9,6%) (en 2014, en pourcentage des importations turques)
- Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB :
Agriculture : 8,5%
Industrie : 27,1%
Services : 64,4 %
Sources : Turkstat (TUIK), Institut officiel de statistiques - Communauté française :
Au 31 décembre 2019, plus de 12 000 Français étaient enregistrés au registre des français de l’étranger, environ 8 000 à Istanbul (Izmir et Bursa inclus) et environ 4 000 à Ankara. La communauté française est composée principalement de cadres et d’enseignants (91% des Français dans ce pays travaillent dans le domaine tertiaire). Elle occupe la quatrième place parmi les communautés occidentales, loin derrière les Allemands, les Britanniques et les Américains.
En France, 220 000 personnes seraient connues des consulats turcs en France. Cependant, au total, environ 600 000 Turcs ou personnes d’origine turque résideraient en France.
Pour plus d’informations, nous vous recommandons de visiter le site de France diplomatie en cliquant ici
Climat :
Le climat de la Turquie est influencé par sa situation orientale et par les mers qui l’entourent. Les étés sont très chauds, et humides dans certaines zones. Dès qu’on s’éloigne de la mer, ils peuvent être carrément caniculaires. En altitude, les nuits sont fraîches cependant. Sur les côtes de la mer Noire, le climat a des caractéristiques quasi tropicales et la végétation est très dense. Les hivers sont rigoureux à l’intérieur, plus humides sur les côtes.
En tant que touristes, les mois de mai et juin, ou bien de septembre et octobre sont les meilleurs pour découvrir le pays.
Pratique :
Pas d’adaptateur nécessaire, les prises sont identiques avec un courant électrique qui fonctionne en 230V et 50Hz.
La monnaie nationale est la livre turque. Elle se décline en billets de 5, 10, 20, 50, 100 et 200 TL, et en pièces de 1, 5, 10, 25 et 50 kurus (centimes), puis 1 lira.
La carte bancaire est acceptée dans pratiquement tous les commerces, même pour de petits montants, toutefois avoir de petites coupures s’avère toujours utile, pour les pourboires notamment (en général il faut laisser 10% de l’addition).
Istanbul est surnommée la ville aux 7 collines, ce qui implique beaucoup de côtes, pas toujours équipées de trottoirs ou d’espaces protégés pour les piétons… Des chaussures plates et confortables s’avèrent très utiles pour parcourir la ville.